lundi 13 avril 2009

Compte-Rendu du match (de merde) Deportivo La Corogne - Atletico Madrid


Une rapide lecture du classement avant le match permettait de se rendre compte de l’importance de celui-ci. Les deux équipes avaient le même nombre de points et n’étaient qu’à 6 unités de la quatrième place, qualificative pour la grande champion’s league. Malheur au vaincu donc, qui laissera filer un adversaire direct. Les entraîneurs n’ont cependant pas hésités à proposer des équipes assez offensives, du moins dans leurs compositions. Du côté du deportivo Coruña l’équipe alignée semble idéale sur le papier, avec pas d’absents majeurs à déplorer et un milieu de terrain qui s’annonce très technique : le virevoltant Guardado à gauche, le classieux Valeron en meneur de jeu et enfin le chouchou du public, le fier Lafita à droite. Il faut aussi noter la présence en pointe du jeune franco-tunisien Lassad, après qu’il eu marqué son premier but en liga la semaine passée. En face c’est pas mal non plus, avec notamment un quatuor offensif taillé pour la contre attaque : Simao, Forlan, Aguero et Maxi Rodriguez, le capitaine.

Malheureusement l’ambiance n’est pas au rendez-vous, comme souvent du coté du Riazor, avec de nombreux sièges vides, tout au plus 25000 personnes dans un stade de 35 000 personnes. Et au vu de la première mi-temps, on ne peut pas donner tord aux absents, avec un match pour le moins insipide. Aucune des deux équipes ne semble vouloir attaquer, et on assiste à un festival de maladresses, imprécisions techniques et de passes dans le mauvais tempo. Pas d’ambiance, un match terne, les raisons d’apprécier le match lors de ce premier acte sont peu nombreuses. On peut seulement noter la position de Forlan sur le terrain, qui ne joue pas comme un delantero classique. Toujours situé en retrait d’Aguero, au niveau des 35m adverses, il sert d’appui précieux pour les flèches que sont les deux argentins et le portugais. Sa technique et son toucher de balle font merveille dans cette position, et de plus il ne rechigne pas à défendre, ce qui offre au final un 4/5/1 en position défensive du côté de l’atletico. C’est d’ailleurs sur une bonne balle de Forlan qu’Aguero va marquer le premier but du match, dans le style qui le caractérise, un mélange de technique et de puissance. Celui-ci va prendre de vitesse le défenseur central, bien apathique sur le coup, et tromper Aranzubia d’un petit ballon piqué. Facile, d’autant plus que ce but intervient juste avant le repos, histoire de définitivement assommer le Depor. Au final, la seule statistique à retenir de la première mi-temps : 0 tirs pour les locaux.

En seconde mi-temps le match repart sur le même rythme, avec les galiciens qui ne trouvent pas la solution face à une équipe madrilène qui attend le contre, sans jamais construire. Pourtant la défense semble vraiment prenable avec un Heitinga qui, en position de latéral droit, laisse constamment le couloir gauche vide en venant couvrir la charnière centrale, un Ujfalusi qui passe son match à mettre des brins et une façon de jouer le hors-jeu très particulière. Devant Aguero s’en donne quant à lui à cœur joie, multipliant les appels dangereux face à une défense centrale pataude qui n’arrive pas à compenser les montées des latéraux. Le deuxième but intervient donc presque logiquement, cette fois sur une percée incisive de Raul Garcia, qui transmet à Simao qui marque le 4000ème but de l’atlético en liga. Le match semble plié à ce moment-là, d’autant que Madrid reste dangereux sur chaque action, toujours sous l’impulsion de ce diable « del kun ». Heureusement l’entraîneur des colchoneros change la donne en sortant successivement Aguero et Forlan pour Banega et Sinama-Pongole. Les joueurs de La Corogne prennent alors progressivement le dessus, avec notamment le nouvel entrant Pablo Alvarez très dangereux avec ses appels à la limite du hors-jeu, et ils marquent finalement le but de l’espoir à 5 minutes du terme, grâce à une absence de marquage sur un coup de pied arrêté. Le stade et les joueurs se réveillent alors et offrent une fin de partie enfin digne du standing annoncé de la rencontre. Cependant, Malgré une fébrilité surprenante des madrilènes, le score n’évoluera plus et ce sont bien les blancs et rouges qui restent dans la course à l’Europe. Et franchement le depor ne méritait pas mieux, l’absence d’envie et d’un avant centre adapté à son 4/5/1, le jeune Lassad ayant été transparent, furent rédhibitoires. Du côté de l’atletico, difficile de dire si l’équipe fait un candidat crédible pour la champion’s league, sur ce match seules les fulgurances du tandem Forlan-Aguero leurs ayant permis de s’imposer. Et sur le coup je suis tenté de dire que L1 > liga.

Les bonus:
- En vrai Aguero c’est une grosse pute, à envoyer le ballon derrière les balustrades et à gêner en permanence les remises en jeu.
- Valeron est définitivement un passeur hors-pair, et voir Lassad contrôler du tibia une passe à contre-temps, ça fait un petit pincement au cœur.
- En vrai il y avait un Kop dans le stade ?
- Pas de barrière pour rentrer dans la tribune visiteur, pas de stadiers au bord de la pelouse et la sécu plus ou moins gérée par des bénévoles de 70 ans, ça fait un choc.
- Barcelone doit avoir très très peur de potentiellement venir jouer le titre à La Corogne lors de la dernière journée.

Marvelous.

4 commentaires:

  1. c'est marrant le petit tag pologne, car je date une polaka actuellement. La sextape doit déjà circuler, je voi que ça

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  2. Oui, je suis un nègre du FBI français.

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  3. Bombi l'ami de tous les petits14 avril 2009 à 04:20

    classe le compte-vomi, on dirait du gérard holz.

    il vient d'ou le lassad?

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  4. Passé professionnel sur place.
    Après je peux pas te dire s'il vient d'un centre de formation français.
    Il a fait un match assez dégueux tout seul, la seule fois où il a été dans le sens du but, c'est sur le contrôle du tibia.

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