lundi 17 août 2009

Tennis à Montréal: la classe quebecoise.

En cette deuxième semaine d'aout avait lieu le tournoi de tennis de Montréal au Canada. C'est le point de départ de la tournée américaine sur dur jusqu'à l'US Open en septembre.

Gros tournoi s'il en est, puisque ce masters du Canada est un des Masters 1000 (anciennement Masters Séries, l'Atp aime bien changer des trucs tous les ans, pour une plus grande facilité de compréhension de la part du grand public, qu'ils disent, mais bon, s'il veut comprendre, le grand public, faudrait déjà qu'il commence par s'intéresser un peu)


On dirait pas mais c'est joli Montréal.


L'open du Canada a lieu à Toronto les années paires et à Montréal les années impaires (c'est l'inverse pour les gonzesses). 2009 étant presque un nombre premier, rendez-vous fut donc pris chez nos amis quebecois (ce ne sont pas tous des amis, mais y'en a des biens)

Si je fais un résumé de ce tournoi, et pas d'un autre, c'est pour 2 raisons. Premièrement, j'ai maté tous les matchs pendant mes insomnies, et duexièmement, ce tournoi est entré dans l'histoire du tennis.

Je vais pas rentrer dans le détail du premier point, il fait chaud, nique sa mère.

Ce tounoi de Montréal est entré dans l'histoire, disais-je, pas seulement parce qu'il s'agit du premier de Roger Federer papa (on sait qu'il prend de la drogue depuis qu'on connait le prénom de ses deux pisseuses) mais également parce qu'il a vu les 8 meilleurs mondiaux au stade des quarts de finale. On avait pas vu les 8 premiers du classement dans le dernier octogone depuis...pfiouuuuuu... au moins tout ca.

Je crois que c'est la première fois depuis le début de l'ère Open, c'est à dire depuis le début des années 70 (j'aurais pu dire depuis 1973 si j'avais voulu être précis, mais bon, moi, la rigueur, hein...)

Cette donnée statistique reste moyennement fiable puisque la source principale est ma mémoire fragile.

L'explication la plus rationnelle pour expliquer un tel phénomène est probablement l'absence de Fabrice Santoro, qui aurait certainement jouer les trouble-fêtes. Je ne vois pas d'autres explications.



L'été est bien avancé, mais Andy Murray est blanc comme un string lavé avec le nouvel Omo.

Enfin, bref, rentrons dans le vif du sujet, avec le tableau des quarts.

Federer (1)-Tsonga (7)

Murray (3)-Davydenko (8)

Djokovic (4)-Roddick (5)

Nadal (2)- Del Potro (6)


Federer-Tsonga fut un joli match. Tsonga avait sorti son compatriote Simon au tour précédent, et Federer avec fait pareil en sortant Wawrinka.

Le premier set fut très serré. Federer prenant l'ascendant mais Tsonga revenait à chaque fois. Tous se joua au jeu décisif, remporté par le francais après une belle bataille.

Puis Tsonga se mit à dejouer. Un long passage à vide qui l'a vu être mené par le numéro mondial 1/6 0/4. On se dit alors que les carottes sont cuites pour Jo, mais surprise, c'est au tour du suisse d'avoir un coup de mou. Tsonga revient dans le match qui se jouera une nouvelle fois au tie-break. Et Tsonga s'impose à nouveau, au bout du suspense. Federer confiera après le match qu'il a mal joué et servi dans les jeux décisifs. Ce qui semble être une analyse assez lucide.

Bel exploit pour le francais, qui affrontera au tour suivant le vainqueur du choc entre Murray et Davydenko.

Ce match entre l'ecossais et le russe et une vrai opoosition de style. Entre Murray, qui balaye en défense, excelle en contre et ne faisant que très peu de fautes, et Davydenko, agressif, qui prend la balle très tot pour etouffer son adversaire.

Le jeu de Davydenko emmerde 95% des joueurs. Mais pas Murray, qui gère parfaitement son match et pousse le russkoff à la faute. Score finale 6/2 6/4, rapidement plié.

Le troisème quart entre Roddick et Djokovic tourna à l'avantage du premier. Roddick sortait pourtant d'un match ereintant face à Verdasco au tour précédent, mais Djokovic n'est plus au même niveau que ses dernières saisons. Roddick, toujours aussi solide au service, s'impose en 2 sets: 6/4 7/6


Del Potro est fou de joie et exhulte après avoir remporté un point important.


Enfin, le dernier match de ses quarts, entre Nadal, de retour de blessure et Del Potro, nonchalant mais ô combien brillant sur dur, dura un set. Nadal, à court de compétition explosera dans le deuxième set face au métronome argentin. 7/6 6/1, l'espagnol perd par la même occasion sa place de numéro 2 mondial au profit de Murray.


En demi-finale, Tsonga ne partait pas favori lors de son match contre l'impressionnant Murray. Le francais est hésitant, son jeu risqué souvent à la limite ne paye pas. Il a pourtant de bonnes occasions d'empocher le 2ème set mais ca ne suffit pas. Victoire de l'ecossais 6/4 7/6

Dans l'autre demi, nous avons assisté à un match de très haut niveau entre Roddick et Del Potro. C'est l'américain qui fait le premier la différence en remportant le premier set 6/4. Del Potro devient plus agressif, Roddick dejoue quelque peu. L'argentin égalise 6/2. Le troisième set sera un combat très intense, aucun des 2 joueurs de veut lacher. C'est finalement Del Potro qui s'en sort 4/6 6/2 7/5

Mais ce match intense entre Roddick et Del Potro ne sera rien comparé à la finale.


Pendant 2 sets, ce fut un enorme combat. Avec des jeux qui duraient 10 minutes, j'avais le temps de me mater une scène sur la chaine de cul, je revenais, c'était toujours le même jeu en cours.

Del Potro remporte le premier set au tie-break puis Murray arrache le deuxième, également au jeu décisif. Chacun a eu pleins d'occazes de breaker, mais soit ca marchait pas, soit ca debreakait juste derrière/

Au 3ème set, Del Potro accuse le coup. Il est cuit. Mal aux jambes, et un peu mal à l'épaule, apparement. Les jeux défilent. Je zappe pendant 9 sec 58 pour mater la victoire de Bolt à l'eau claire, je reviens, y'a deja 4-0 pour Murray.

Finalement l'ecossais s'impose 6/7 7/6 6/1 au terme d'une superbe rencontre.


Ce tournoi a été d'un très haut niveau, ca promet pour le reste de la saison sur dur et notamment l'US Open. Federer reconcentré, Nadal mieux physiquement, Murray impressionant, Del Potro solide, sans oublier les Roddick et autres, à l'affut.


Philou

5 commentaires:

  1. Hé merci pour ce résumé !

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  2. La coupe Rogers était pas pour lui cette année.
    Pas comme la coupe Berlusconi

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  3. Ah enfin un reportage sur les gens du grand nord qui font de la raquette. Bravo ça manquait.
    Sinon un détail que je n'ai pas bien saisi: l'ère "open" en 1973, ça a quelque chose à voir avec l'apparition de la pilule, ou c'est juste un hasard ?
    Et aussi, pourquoi c'est à Montréal les années impaires ?

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  4. Non, rien à voir avec la pilule, ca aurait plutot un rapport avec l'arrivée de Pinochet, de la géopolitique de haut niveau avec un zeste de théorie du complot. J'en dis pas plus, le FBI nous lit certainement.

    C'est à Montreal les années impaires parce que tout simplement ils ont appliqué la formule de Papadopoulosinski, du nom du célèbre maathématicien canadien d'origine gréco-ukrainienne. C'est tout bête mais fallait y penser.

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  5. Ah oui bien sur le 11 septembre. (mais chut!)
    Merci bien pour ces précisions :)

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