Etape #1
Ovidiu Petre
Avec le petit bouc de l'homme moderne...
Né le 22 mars 1982 à Bucarest, Ovidiu Petre n'a aucun lien de parenté avec Alain Gillot-Pétré, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Ni même avec Florentin Petre, d'ailleurs. Il se murmure dans les milieux autorisés qu'il serait le frère de Ciprian Petre, très modeste joueur de Liga 1, mais les milieux autorisés racontent souvent n'importe quoi. Bref, Ovidiu n'a pas de famille.
Il est à l'époque considéré comme le plus grand espoir roumain à son poste de milieu défensif (ou défenseur central selon Gigi Becali, mais à mon avis, ce serait carrément gacher, quel con ce Becali)
La saison 2001/2002 est celle de l'explosion pour Ovidiu. Titulaire indiscutable, il aligne des performances de haut niveau, et le National échoue d'un rien pour le titre, se faisant baiser à la dernière journée par le Dinamo.
Surnommé Sârmã, le fil de fer, en raison de son gabarit (1m88 74kg), Ovidiu est un milieu défensif très complet, accrocheur et combatif, doté d'une bonne qualité de passe et capable de frappes de loin absolument splendides.
Et en février 2002, c'est la consécration, avec une première sélection en équipe nationale, lors d'un déplacement en Pologne qui se soldera par une victoire 2-1.
Le jaune lui va si bien, même sous la pluie...
La saison suivante est du même accabit, et c'est donc pour ca qu' à l'été 2003, après 57 matches et 2 buts sous les couleurs bleu ciel et blanche du National, il signe au Galatasaray Istanbul, alors entrainé par Fatih Terim.
Le montant du transfert est assez énorme. Un million d'euros, une belle somme pour un joueur roumain évoluant au pays.
Manger des kébabs tous les jours et écouter Tarkan dans la voiture en allant à l'entrainement ne lui réussit pas trop. Il joue un peu, mais sans être exceptionnel. Sans compter le début des problèmes physiques, en particulier aux genoux, qui vont mettre un sérieux frein à sa progression.
Et après 1 saison et des brouettes, le nouveau coach, un certain Gheorghe Hagi, le renvoie au pays en le vendant au Poli Timisoara pour quelques cacahuètes.
Ce sera sans doute le meilleur choix de la carrière d'Ovidiu, en tout cas un choix qui s'avérera décisif.
En effet, Cosmin Olaroiu, alors entraineur du Poli va totalement relancer sa carrière, en lui faisant passer un nouveau cap.
Certes, les genoux font toujours un peu chier, mais Ovidiu retrouve son niveau pré-turc, et même mieux encore.
Ovidiu aurait pu être champion de gymnastique comme Nadia Comaneci...
C'est donc tout naturellement que, lorsque Cosmin Olaroiu est nommé entraineur du Steaua, Ovidiu fasse partie de ses bagages.
Tout sourit à Ovidiu. Les blessures semblent derrière lui, et il a même rencontré l'âme soeur en la personne de la plus que mettable Oana Nistor, la chanteuse du groupe Activ, lors d'une soirée un peu arrosée. C'est le coup de foudre, le mariage et même une petite fille.
Seul point noir, Ovidiu trouve que la musique de sa femme, c'est de la merde, mais il est obligé de dire qu'il est fan sous peine d'être privé de fellation pendant un bon moment. La vie est parfois cruelle.
Je suis quand même obligé de vous faire écouter Activ, attention, soyez bien préparés avant de cliquer.
http://www.youtube.com/watch?v=fknBwfRRYg8Dire qu'elle affirme que le groupe qui l'a le plus influencé, c'est Guns N' Roses. J'ai du louper un épisode.
Ovidiu et Oana lavent leur linge avec le nouvel Omo...
Depuis qu'Ovidiu Petre est au Steaua, il est devenu un élément important de la Nationala. Voire même souvent le chainon qui lie la mayonnaise.
Si Ovidiu avait été à l'Euro 2008, la Roumanie aurait montré un tout autre visage, c'est sur. On dit que la présence ou non d'Ovidiu sur le terrain decide à l'avance du sort d'une rencontre.
On a tous besoin d'un Ovidiu Petre tout près de nous.
Actuellement en soins pour une énième blessure au genou, il devrait peut-être retrouver les terrains d'ici à la fin de l'année.
Ovidiu Petre compte 23 sélections pour 2 buts.
Résumé de la carrière d'Ovidiu Petre en quelques dates:
1982: Naissance à Bucarest
1986: Egratignure au genou
1992: Gros hematome au genou
1999: Débuts pro au National Bucuresti
2001: Blessure au genou
2002: Première sélection
2003: Transfert à Galatasaray
2004: Retour en Roumanie à Timisoara
2005: Blessure au genou
2006: Transfert au Steaua
2008: Blessure au genou
2009: Blessure au genou
2010: Greffe de genoux bioniques et transfert à Stuttgart
2011: Divorce puis remariage avec une metalleuse est-allemande sosie de Nina Hagen
2012: Marque le but de la victoire en finale de l'Euro
2013: Signe à Manchester United
2014: Marque le but de la victoire en finale de la Coupe du Monde.
2015: Atteint l'âge légal pour signer au Milan AC. Met enfin Ambrosini sur le banc.
2016: Marque le but de la victoire en finale de l'Euro. Fin de carrière internationale.
2017: Retourne au bercail au Progresul Bucuresti qui somnole en Liga 4.
2020: Effectue une pige de 6 mois pour depanner au Milan AC. Passe décisive pour Pippo Inzaghi en finale de Ligue des Champions. Victime d'un vilain tacle, les genoux bioniques se désagrègent. Fin de carrière. Rideau.
Jean-Eudes Filipescu (Aka Philou)
Qwa !? y'a un nouvel OMO !?!?
RépondreSupprimer"Il est le maillon de la mayonnaise", est-ce à dire qu'il sait se dé-pétré de la semoule ? Mais alors si Petre sait se dépétré, est-il encore pétré ? Ou faut-il que pétré soit de nouveau em-pétré pour être pétré après s'être dépétré ? Pétré n'est pas prêté au moins ? Aie, ça y est, j'ai mal à la tête.
RépondreSupprimerC'est stupéfiant de voir à quel point votre blog est bien référencé. En effet, je suis tombé sur cet excellent article grâce à google à travers les mots clefs de recherche : Ambrosini est une bite activ alors que pancrate est un socrates passiv du steaua de ta mère en string, ursus.
RépondreSupprimerEn un mot comme en mille, bravo!
Stratégie marketing haut de gamme signée Jacques Séguela. Ca coute cher mais c'est efficace.
RépondreSupprimerLe prix d'une Rolex en gros.
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